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Pharma

Traitement Pharmacologique

En dépit du manque de connaissances sur la cause de plusieurs désordres dystoniques, le traitement pharmacologique de la dystonie s'est amélioré. Il n'existe pas encore de pilules miracles, mais une combinaison d'approches peut aider les personnes qui en sont affligées.

Puisque chaque personne réagit différemment à un médicament, plusieurs mois peuvent s'écouler avant que l'on trouve la bonne combinaison de médicaments et le dosage approprié. Travailler avec votre médecin afin de déterminer les médicaments mieux adaptés à votre cas sera un défi, mais trouver le bon médicament et le résultat se traduit par une amélioration spectaculaire des symptômes.

La plupart des médicaments utilisés pour traiter la dystonie affectent les neurotransmetteurs dans le système nerveux qui exécutent les instructions du cerveau pour le mouvement musculaire et le contrôle de mouvement. Les personnes sont généralement commencées sur une très faible dose de médicaments et la dose est progressivement augmentée jusqu'à ce que la prestation est entièrement réalisée et/ou des effets secondaires justifier une dose plus faible. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose.

Il existe plusieurs catégories de médicaments utilisés dans le traitement de la dystonie. Ces catégories comprennent:

  • Les anticholinergiques
  • Les benzodiazépines
  • Le Baclofen
  • Agents dopaminergiques / agents réducteurs de dopamine
  • Tetrabenezine

 

Anticholinergiques

Les médicaments anticholinergiques comme le trihexyphenidyl ont été trouvés comme étant les plus utiles dans les dystonies segmentales et généralisées. Cette thérapie est généralement bien tolérée lorsque la dose est augmentée lentement. Comprennent les médicaments anticholinergiques tels que Artane® (trihexyphenidyl), Cogentin® (benztropine), ou Parsitan® (éthopropazine), ils bloquent un neurotransmetteur appelé acétylcholine.

L'utilisation de ces médicaments est parfois limitée par les effets secondaires centraux tels que confusion, somnolence, hallucinations, changement de personnalité, et des difficultés de mémoire, et les effets secondaires périphériques tels que: bouche sèche, vision embrouillée, rétention urinaire, et la constipation.

* Le Pyridostigmine (Mestinon®), anticholinesterase actant périphérique et des gouttes pour les yeux de cyclosporine (Restasis®) ou pilocarpine (Pilopine® HS, Isopto® Carpine) souvent allègent les effets secondaires périphériques comme la rétention urinaire et la vision embrouillée. Du Salagen® (pilocarpine), d'Evoxac® (cevimeline), et la salive synthétique (Salivait®) ont été trouvés efficace pour le traitement de la bouche sèche.
 

Benzodiazépines

Les benzodiazépines peuvent procurer des bienfaits additionnels aux individus dont la réponse aux drogues anticholinergiques est insatisfaisante. Ces médicaments réduisent l’anxiété, tout en soulageant les tensions musculaires et auraient un léger effet antidouleur. Par exemple, le clonazépam peut être utile chez les individus atteints de blépharospasme et ceux avec une dystonie myoclonique. Les benzodiazépines, comme le Valium® (diazépam), Xanax® (alprazolam), Klonopin®, Rivotril® (clonazépam), et l'Ativan® (lorazépam) affectent la capacité du système nerveux à traiter un neurotransmetteur appelé GABA-A.

Un effet secondaire principal est la sédation, mais d'autres comprennent la dépression, changement de personnalité, et la toxicomanie. L'arrêt rapide peut entraîner un syndrome de sevrage. Certains individus atteints de dystonie peuvent tolérer des doses très élevées sans effets indésirables apparents.
 

Baclofène

Le baclofène oral peut-être occasionnellement utile dans le traitement de la dystonie. Baclofène (Lioresal®) et tizanidine (Zanaflex®) stimulent la capacité du corps à traiter un neurotransmetteur appelé GABA-B. Le baclofène intrathécal (également disponible) pourrait aussi être efficace dans le traitement de la dystonie, particulièrement chez les individus atteints du tronc et des jambes. Une dose régulière du médicament est introduite dans le système nerveux (diffusion continue intra-rachidienne) par un appareil (pompe), implantée chirurgicalement.

Les effets secondaires possibles comprennent la confusion, des étourdissements ou des vertiges, la somnolence, des nausées et une faiblesse musculaire.
 

Agents dopaminergiques / agents de déplétion des monoamines

Certains patients souffrants de dystonie primaire répondent à des médicaments qui augmentent la dopamine, un neurotransmetteur. Ces médicaments sont appelés agents dopaminergiques et comprennent Sinemet® (lévodopa) ou Parlodel® (bromocriptine). La Lévodopa est le premier traitement à essayer devant toute dystonie généralisée de l'enfant et de l'adulte jeune, pour ne pas passer à côté d'une dystonie dopa-sensible. L'amélioration est le plus souvent rapide, en quelques jours, grâce à des petites.

Les effets secondaires inclus le risque du syndrome parkinsonien, d'hypotension et le syndrome dépressif. Ironiquement, cependant, de nombreux patients répondent aux agents qui bloquent ou diminue la dopamine. Plusieurs de ces médicaments sont comme les antipsychotiques tels que Clozaril® (clozapine), Nitoman® (tétrabénazine), ou Reserpine®. Par exemple, la tétrabénazine aide à supprimer ou à diminuer les mouvements involontaires hyperkinétiques (anormalement accrus) caractéristiques de certaines affections comme la chorée de Huntington, l'hémiballisme, la chorée sénile, les tics, le syndrome de Gilles de La Tourette et la dyskinésie tardive.
 

Tétrabénazine

La tetrabenezine est un médicament qui exerce une action qui diminue la quantité de substances chimiques naturellement produites dans le cerveau et appelées monoamines. Les monoamines incluent la dopamine, la sérotonine et la norépinéphrine. Selon certains, une trop grande quantité de monoamines dans le cerveau serait à l'origine de quelques troubles du mouvement. Contrairement aux neuroleptiques, la tétrabénazine agit essentiellement au niveau présynaptique, et aucun cas de dyskinésies tardives sous tétrabénazine n'a été rapporté. Elle pourrait être intéressante dans la prise en charge thérapeutique d'autres mouvements anormaux hyperkinétiques, et plus particulièrement des dyskinésies tardives provoquées par les neuroleptiques. Des études contrôlées seront toutefois nécessaires encore pour démontrer formellement son action dans ce cadre.
 

Autres thérapies pharmacologiques

L'acétaminophène et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en vente libre peuvent soulager les douleurs légères à modérées et l’inflammation; par exemple, l’ibuprofène (Advil® et Motrin®) et le naproxène (seul Aleve® est offert en vente libre). Au besoin, des AINS qui offrent une plus forte dose d’ingrédients actifs peuvent être obtenus sur ordonnance; par exemple, le Naprosyn®, le Voltaren® et le Relafen®. L’Aspirine® (acide acétylsalicylique) peut aussi atténuer les douleurs.

Les relaxants musculaires utilisés contre la douleur chronique. Ils sont surtout utilisés pour un soulagement à court terme en cas de douleurs musculaires aiguës (mais aussi pour soulager des spasmes musculaires reliés à un problème neurologique). Les benzodiazépines (Valium®, Xanax®, etc.), le méthocarbamol (Robaxin®) et le cyclobenzaprine (Flexeril®) en sont des exemples. Certains causent une dépendance physique; d’autres, un effet de somnolence. Mentionnons que certains médicaments combinent le méthocarbamol à de l’acide acétylsalicylique (Robaxisal®) ou à de l’acétaminophène (Robaxacet®).

Les anticonvulsivants, utilisés pour traiter l’épilepsie, permettent de calmer les nerfs surexcités dans la région atteinte et dans le système nerveux central. Parmi leurs effets indésirables, on compte la somnolence, les étourdissements, la fatigue, la constipation, la nausée et les vomissements.

Certains anticonvulsivants ont moins d’effets indésirables, comme la gabapentine (Neurontin®). La gabapentine améliore par ailleurs la qualité du sommeil et réduit l’anxiété. Une nouvelle molécule est apparue sur le marché en 2006, la prégabaline (Lyrica®), qui comporterait encore moins d’effets indésirables que la gabapentine. La carbamazépine (Tegretol®) est aussi couramment employée.

La dystonie myoclonique peut aussi s'améliorer avec du gamma-hydrochloride (GHB) et certains anti-convulsifs, comme le levetiracetam (Keppra®) et le zonisamide (Zonegran®).

Les coanalgésiques. Ce sont des médicaments qui agissent contre la douleur, mais qui n’ont pas été créés dans ce but. Figurent dans cette catégorie certains médicaments utilisés contre la dépression, comme les antidépresseurs tricycliques (amitriptyline, imipramine). Les antidépresseurs qui soulageant le mieux les douleurs sont ceux qui augmentent le taux de noradrénaline et de sérotonine, deux neurotransmetteurs qui agissent sur les messages de douleur.

Les neuroleptiques sont générateurs de dystonies. Particulièrement impressionnant dans le syndrome aigu des neuroleptiques, les phénomènes dystoniques, associés à des dyskinésies, peuvent persister longtemps après l'arrêt de la médication (syndrome post-neuroleptique). Bien que les neuroleptiques de l'ancienne génération peuvent induire une dyskinésie tardive. Les neuroleptiques atypiques comme la clozapice et quetiapine ne semblent pas provoquer ces effets secondaires.

Les opioïdes, aussi appelés analgésiques opiacés ou narcotiques. La codéine, l'oxycodone, la morphine, l'hydromorphone et le fentanyl en sont des exemples. Ces analgésiques s'apparentent à des substances antidouleur que le corps produit (endorphines, enképhalines, etc.). Ils agissent en se fixant sur des récepteurs situés un peu partout dans le corps, appelés « récepteurs opioïdes ». Leur présence bloque la transmission des signaux douloureux. Ces médicaments peuvent anesthésier des douleurs intenses. La dépendance psychologique aux opioïdes est possible, mais plutôt rare : on l'observe dans environ 5 % des cas, surtout chez les anciens utilisateurs de drogues. Cependant, les opioïdes créent une accoutumance physique, ce qui nécessite l'utilisation de doses de plus en plus élevées. Certains médicaments peuvent aider à rétablir la sensibilité aux opioïdes, comme la kétamine, l'amantadine et la méthadone.
 

Recherches en cours

Les cannabinoïdes ont fait leur apparition (Cesamet®, Sativex®). Santé Canada approuve déjà leur usage pour soulager les douleurs de la sclérose en plaques ainsi que pour traiter les nausées liées à la chimiothérapie. Aujourd'hui, des recherches sont menées afin d'évaluer leur efficacité pour des personnes atteintes de dystonie, pour la douleur chronique et leur sécurité pour les personnes atteintes. Plusieurs utilisateurs rapportent qu'ils en tirent des bénéfices, par exemple un meilleur sommeil, une détente et une légère réduction de leurs douleurs. Ils auraient notamment pour action d'augmenter l'effet thérapeutique des opioïdes.
 

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Le contenu de cette page est destiné à vous informer sur la dystonie. Elle ne se substitue pas à une consultation médicale. Elle a pour but de favoriser le dialogue avec votre médecin. N'hésitez pas à lui faire préciser les points qui ne vous paraîtraient pas suffisamment clairs et à demander des informations supplémentaires sur votre cas particulier. En effet, certaines informations contenues dans cet article peuvent ne pas être adaptées à votre cas… il faut se rappeler que chaque individu est particulier. Seul le médecin peut donner une information individualisée et adaptée.

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