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Citation

Essaie de toutes tes forces à traiter les autres comme tu voudrais l'être et tu trouveras que c'est le chemin le plus court pour parvenir à la bienveillance.

- (Mencius VII 22:36-40)


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des sportifs

Dystonie focale des golfeurs (« yips »)

Le golfeur souffrant de la dystonie focale des golfeurs va, au moment de frapper sa balle avec son putter, réaliser un mouvement parasite, véritable embardée, déviant largement la trajectoire de la balle, qui pourtant avait été précisément analysée. Ces symptômes apparaissent généralement quand une personne essaie de faire une tâche qui requiert des mouvements de motricité fine, comme dans le geste très souvent répété du golfeur.

Il fait partie des dystonies focales comme la crampe de l’écrivain, le torticolis spasmodique et, plus spécifiquement, il rentre dans le cadre des dystonies d’action ou dystonies « occupationnelles » ou « de fonction ».

Les termes utilisés pour décrire la dystonie focale des golfeurs comprennent : Le « yips », dystonie focale et dystonie des sportifs
 

Symptômes

On peut comme l’ont fait Sheehy et Marsden pour la crampe des écrivains (1982), individualiser deux types de yips : le yips « simple » se manifestant uniquement dans la pratique du golf, favorisé par un syndrome de « surutilisation » et le yips « dystonique » dépassant la fonction du golf en se manifestant dans d’autres activités motrices et parfois associées à une notion familiale.

Le mouvement involontaire consiste le plus souvent en une secousse musculaire incontrôlée. Plus rarement, les secousses musculaires involontaires peuvent être associées à un tremblement ou à un spasme. L’anxiété, l’émotion et le stress aggravent le trouble, mais ne le créent pas.

L’âge moyen de survenue est de 35 ans avec un intervalle moyen de 20 ans entre la période d’apprentissage du jeu et la survenue du yips. Le yips est susceptible de survenir aussi bien chez le champion chevronné que chez l’amateur jouant depuis longtemps et n’ayant jamais obtenu de handicap glorieux.

Les rémissions spontanées dans les premières années ne sont pas rares ainsi que les rechutes par la suite, conduisant les golfeurs à des périodes de repos ou plus souvent à des modifications successives de leur geste leur permettant de réussir à ne pas jouer plus de deux coups sur un « green » (le vert/terrain).
 

Cause

La survenue du yips (et des dystonies en général) reste, pour une grande part, obscure.

Même si la relation entre le traumatisme et la dystonie n’est pas toujours évidente, un traumatisme initial corporel (ou psychologique) est rapporté comme le mécanisme à l'origine de la dystonie dans 15 à 20 % des cas.

Certains arguments neurophysiologiques, histopathologiques et biochimiques évoquent une anomalie de fonctionnement au niveau des boucles de régulation motrices intéressant le cortexmoteur (airemotrice primaire, airemotrice supplémentaire, cortex prémoteur) et les noyaux gris centraux (boucles cortico-striatopallido-thalamo-corticales). Il se crée une anomalie de régulation dans l’ensemble des circuits neurologiques intracérébraux, chargés de contrôler les différents paramètres utiles à la réalisation d’un mouvement.

Du moment que la plupart des golfeurs ne développent pas le yips il faut admettre d'autres facteurs, comme une susceptibilité individuelle et peut-être la prédisposition génétique.
 

Diagnostic

Le diagnostic de la dystonie focale des golfeurs est fondé sur des informations de l'individu et l'examen physique et neurologique. Sur le plan médical, il faut éliminer les autres atteintes neurologiques et lésions.
 

Traitement

Il n'existe aucun traitement unique pour la dystonie en ce moment, mais bien que le traitement de la maladie peut être difficile et long, il ya plusieurs options disponibles et l'association judicieuse des différents traitements apporte dans un nombre de cas non négligeable une amélioration.

Une des options les plus pertinentes consiste en une rééducation spécialisée du schéma fonctionnel et/ou d'un réapprentissage tel que des stratégies de compensation permettant de diminuer et même parfois de supprimer les mouvements involontaires. La stratégie la plus efficace semble être l’inversion de la dominance manuelle (putter en gaucher si on est droitier et vice versa). D’autres «trucs» de compensation plus ou moins efficaces peuvent aussi êtres utilisés.

Dès traitements médicamenteux habituels essayés dans le traitement des dystonies de fonction, seules les benzodiazépines semblent avoir un petit effet bénéfique en diminuant le stress et l'anxiété. L'Ativan® ou Temesta® (lorazépam), le Xanax® (alprazolam), le Valium® (diazépam), le Librium® (chlordiazepoxide), le Serax® (oxazepam), le Rivotril® ou Klonopin® (clonazepam), le Restoril® (temazepam), le Tranxene® (clorazépate), le Lexomil® (bromazépam) et le Lysanxia® (prazépam) font partie des benzodiazépines.

Les injections locales de toxine botulique (Botox®, Xeomin®), visant à paralyser partiellement les muscles qui sont le siège du mouvement anormal, qui ont transformé le pronostic fonctionnel des dystonies focales « non occupationnelles » ont une efficacité plus discutée dans le traitement de la dystonie focale des golfeurs.

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